- Les forces armées françaises déployées dans le monde
Les trois types d’intervention des forces armées
- Forces de souveraineté, 13000 militaires en métropole, 7150 en Outre-Mer dont 1000 en Guadeloupe, qui assurent la protection du territoire national et de ses habitants,
- Forces de présence, 3700 militaires au Gabon, Sénégal, Côte-d’Ivoire, Djibouti qui se déploient en raison des accords de coopération militaire entre la France et ces pays,
- Opérations extérieures (OPEX) de maintien de la paix, où des militaires sont engagés en Afrique (opération Barkhane 4500 militaires) et au Moyen-Orient (opération Chammal 1000 militaires) afin de lutter contre le terrorisme.
2. La défense nationale une question de choix politiques
Le chef des Armées est le président de la République.
Le parlement peut prendre la responsabilité d’entraîner nos armées dans un conflit.
Le budget dévolu à la défense nationale est voté par le Parlement.
Le rôle du chef de l’Etat-Major des armées est de commander les opérations militaires et d’utiliser les ressources humaines efficacement. Il est nommé par le Président de la République.
Les quatres composantes de l’Armée française sont l’Armée de Terre, Air, Marine et la Gendarmerie Nationale.
3. Les missions de la défense nationale
Les trois objectifs de la Défense nationale
- défendre la population et le territoire national,
- assurer la contribution de la France à la sécurité européenne et internationale,
- défendre les valeurs de la République : la démocratie, les libertés individuelles et collectives, les droits de l’homme.
La Défense nationale protège la population des menaces terroristes ou des cyberattaques, des risques à la fois, sanitaires, naturels ou technologiques. Elle a la fois militaire, civile et économique. 10000 militaires sont déployés à travers le territoire pour surveiller les espaces publics.
C’est ce qu’on appelle la Défense globale une façon d’assurer la protection maximale d’un pays dans ses dimensions civile, économiques et militaire. La dissuasion est le moyen d’inciter un ennemi potentiel à s’abstenir de toute attaque au risque de représailles utilisant l’arme nucléaire.
La dissuasion nucléaire c’est :
Etude de cas sur l’opération BARKHANE au Mali
Infographie du Parisien, 2019.
La féminisation de l’armée y compris dans les missions OPEX
De nouveaux équipements
Le Mali, pays d’Afrique de l’ouest, situé entre le Sahara et la zone sahélienne, est destabilisé en 2012 par un coup d’Etat. A la demande du Mali, la France intervient militairement en 2013 (opération Serval) puis en 2014 avec ses alliés du Sahel (opération Barkhane).
Le 9 Novembre 2022, le Président Macron annonce la fin de l’opération Barkhane. 3000 militaires sont redéployés au Sahel dans la zone des trois frontières entre le Niger, Mali et Burkina-Faso où les intérêts économiques français sont en jeu selon le Chef de l’Etat sans que l’on comprenne véritablement sa stratégie. Cela étant, les conséquences de cette opération sont lourdes. 59 miltaires français tués, 2000 civils tués . La situation sécuritaire reste précaire même si près de 2800 djihadistes ont été tués, la menace terroriste loin d’être écartée pèse sur les populations civiles. Pourquoi cette opération peut-être jugée comme un échec :
- parce que la France s’est enlisée après l’opération Servale réussie,
- parce que la formation des forces armées maliennes n’est pas terminée,
- parce que ce retrait risque de faciliter l’expansion des djihadistes,
- parce que la France a persisté face à un pouvoir malien de plus en plus hostile qui instaure un climat anti-français,
- parce que les proches des soldats morts au combat dénoncent « un gâchis »,
- parce que cette décision signe l’échec de la lutte antiterroriste à l’extérieur.
4. La journée Défense et citoyenneté
